Après un virage pop réussi avec Flock en 2021, Jane Weaver sortira Love In Constant Spectacle chez Fire Records le 5 avril prochain. Plus expérimental et sombre que son prédécesseur, on y retrouve tout ce que l’on aime chez Jane Weaver (les vieux synthés bricolés, une batterie motorik) sans jamais avoir l’impression de l’avoir déjà entendu. C’est d’ailleurs ce qui fait de Jane Weaver une des artistes pop les plus passionnantes de sa génération. Avec douze et albums solos au compteur et de nombreux projets parallèles, elle n’a jamais cessé de se renouveler, de chercher de nouvelles pistes à explorer, sans noyer l’auditeur grâce à une balance parfaite entre la complexité et l’accessibilité. Il suffit d’écouter attentivement les dix titres de ce Selectorama, et de lire à quel point elle se passionne pour ces artistes, pour comprendre à quel point cela ressort dans sa musique unique et onirique. Continuer la lecture de « Selectorama : Jane Weaver »
Étiquette : Jane Weaver
Catégories interview
Jane Weaver : « J’ai rendu hommage à la pop de mon adolescence. »
Avec Flock, son album le plus pop à ce jour, Jane Weaver va certainement conquérir un nouveau public. On parle même d’un classement dans le top 10 en Angleterre au moment où cette interview est retranscrite. Ce qui ne signifie pas qu’elle en a fini avec les expérimentations. Comme pour beaucoup avant elle, essayer de trouver un format pop sans renier pour autant son ADN n’a pas été des plus simples à réaliser. On imagine aisément à quel point le doute et les incertitudes ont été présents pendant les trois années qu’il lui a fallu pour réaliser ce projet. On ne la remerciera jamais suffisamment d’avoir persévéré car Flock est un grand disque de pop expérimentale. Comparer Flock avec ses œuvres passées serait une erreur. Si Jane Weaver ne s’éloigne pas radicalement de sa zone de confort avec ses synthés analogues, un zeste de free jazz ou de krautrock, l’ensemble s’ouvre au glam, à la dance dans un format catchy qui peut surprendre. Pourtant nous avons l’impression de rester en territoire connu, avec des chansons intelligentes, réfléchies, mais dans un format plus court. Que les plus sceptiques se rassurent, l’indie police ne sonnera pas à votre porte si vous posez l’album sur votre platine. L’entretien que Jane Weaver a accordé à Section26 est à l’image de la diversité de Flock, elle y évoque des sujets aussi variés que son envie de s’éloigner du space rock, qu’un séjour glauque à Carnac pour écrire ses paroles ou encore son amour pour l’album Reign In Blood de Slayer. Continuer la lecture de « Jane Weaver : « J’ai rendu hommage à la pop de mon adolescence. » »