Après quelques secondes de soleil aux carreaux des fenêtres et de plans sur ce qui se passe paisiblement au pied des tours de la grande ville, c’est la puissante vibration au son sans pareil de la vieille à roue — mêlée à une voix de cristal haut perchée — qui nous accueille dans le documentaire de Marie-Élise Beyne consacré à Emmanuelle Parrenin, paladine mystique du temple néo-folk français, connue par certains pour être l’auteure de l’album culte Maison rose sorti en 1977. Par certains, ou plutôt, entre autres choses : les plans de coupe sur les quelques souvenirs photographiques dispersés autour d’objets de l’intime qui suivent esquissant l’idée d’un destin musical en cours plus vaste encore, et qui nous reste à découvrir au-delà du culte.