Entre le Costa Rica, la Floride, New-York, la Californie et le Colorado, depuis presque 15 ans, avec un éclectisme remarquable, Jorge Elbrecht transforme tout ce qu’il touche en autant de pierres et métaux précieux. Guitariste pour Ariel Pink, producteur amoureux des volutes pour Tamaryn, Drab Majesty, No Joy ou Frankie Rose (la liste est longue), artiste visuel, et tout ensemble pour ses projets personnels (Lansing-Dreiden, Violens, Presentable Corpse…), il est encore aujourd’hui l’un des plus fascinants et énigmatiques musiciens du paysage pop. À l’occasion de la sortie du récent Here Lies, passionnant disque collectionnant plus de 10 années d’enregistrements inédits, il nous a semblé indispensable de dresser le portrait de ce héros romantique (même s’il réfute cet adjectif). Un romantique taiseux et un peu schizophrène…