Selectorama : Marinero

Les meilleures rencontres sont souvent liées au hasard. Parmi les dizaines de mails reçus chaque semaine, le nom d’un artiste m’a intrigué : Marinero. Cela semblait être tellement à l’opposé des groupes que j’écoute habituellement que la curiosité m’a poussé à cliquer sur le lien. Immédiatement plongé dans un univers sixties et seventies, j’ai d’abord … Continuer la lecture de « Selectorama : Marinero »

Cory Hanson, Pale Horse Rider (Drag City)

La dernière fois que le guitariste et chanteur de Wand nous avait impressionnés, c’était avec Laughing Matter (2019), un album dans lequel la formation californienne poursuivait sa recherche, entamée avec Plum (2017), d’un son plus progressif et expérimental. Certains titres les rapprochaient alors davantage de Beak> que de Ty Segall, auquel Wand, avec un début … Continuer la lecture de « Cory Hanson, Pale Horse Rider (Drag City) »

The Byrds, Preflyte (1969, Together)

Artistiquement, Preflyte (1969) n’est certainement pas le disque le plus intéressant des Byrds mais il n’en constitue pas moins un témoignage fascinant sur l’un des groupes américains les plus importants des années soixante. En 1964, après un set au Troubadour, Gene Clark fait la rencontre de Jim (Roger) McGuinn. Tous les deux issus de la … Continuer la lecture de « The Byrds, Preflyte (1969, Together) »

Damien Jurado, The Monster Who Hated Pennsylvania (Maraqopa)

Après In the Shape of a Storm (2019) et What’s New, Tomboy? (2020), deux albums enregistrés pour le compte de Mama Bird, le label de Portland (Orégon), Damien Jurado revient avec le superbement nommé The Monster Who Hated Pennsylvania, nouvel album qui est aussi la première référence de Maraqopa, la maison de disques qu’il vient … Continuer la lecture de « Damien Jurado, The Monster Who Hated Pennsylvania (Maraqopa) »

Lambchop en mots-clefs

Cela arrive, de temps en temps. C’est sans doute davantage une question de disponibilité personnelle, d’état d’esprit propice à une réception plus attentive puisque la qualité de la musique n’a jamais été vraiment en cause. Toujours est-il qu’avec la discographie pléthorique de Lambchop, il y a des rencontres fortes, des ponctuations qui marquent plus que … Continuer la lecture de « Lambchop en mots-clefs »

Le club du samedi soir #50 : It’s always 5 o’clock somewhere

« It’s always five o’clock somewhere in the world », ou « It’s always cocktail time somewhere in the world », ou la justification que se donnent les anglo-saxons pour boire un cocktail à toute heure. Après des mois privés de bars et de terrasses, nous pouvons enfin goûter de nouveau à l’art du cocktail et des spiritueux. Cette … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #50 : It’s always 5 o’clock somewhere »

Selectorama : Christophe Conte

A la parution du premier tome de l’Anti discothèque idéale en 2015, Christophe Conte, qui doit probablement me surestimer un chouia, m’avait gentiment confié que j’y ferais peut être éventuellement 2/3 découvertes. Comprendre que notre attachement aux causes perdues longtemps introuvables était parfois discordant mais pour l’essentiel, similaire. Et de Sagittarius à Linda Perhacs en … Continuer la lecture de « Selectorama : Christophe Conte »

Johanna Samuels, Excelsior! (Basin Rock/Mama Bird)

C’est toujours un ensemble de sentiments complexes que celui qui a trait à l’intimité. Davantage encore lorsqu’il s’agit d’en restituer les nuances en chansons. Comment, en effet, exposer publiquement ce qui relève du plus profondément privé sans en détruire – dans l’instant – la substance ? Le premier album de Johanna Samuels s’intitulait déjà Double Bind … Continuer la lecture de « Johanna Samuels, Excelsior! (Basin Rock/Mama Bird) »