Shannon Lay, Geist (Sub Pop)

J’aurais pas dû apprendre à parler Un monde sans mots Comme j’aurais préféré Vivre dans un monde où le sens ne prend pas de sens Tamura Ryûichi Le vieux Tamura n’a pas trouvé le monde sans les mots, même s’il l’a un peu vu. C’est une légère nuance. C’est une joie d’apprendre à fermer son … Continuer la lecture de « Shannon Lay, Geist (Sub Pop) »

The Besnard Lakes, The Besnard Lakes Are The Last of The Great Thunderstorm Warnings (Full Time Hobby)

Lorsqu’ils sont des voyages, les albums sont plus beaux. Et force est de constater que les concept albums se font plus rares dans les sorties actuelles, les titres sont souvent plus courts, moins cohérents entre eux et moins nombreux. Alors quand on tombe sur une proposition comme celle de The Besnard Lakes Are the Last … Continuer la lecture de « The Besnard Lakes, The Besnard Lakes Are The Last of The Great Thunderstorm Warnings (Full Time Hobby) »

The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981)

C’est peu dire que si je l’ai découverte en été, la musique de Vini Reilly ne se savoure pleinement qu’à l’arrivée de l’automne, ses teintes de brou de noix s’accordant au mieux avec les premiers frimas. Et si l’exhumation de la chronique de cette réédition date de 2013, on ne saurait vous conseiller de scruter … Continuer la lecture de « The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981) »

Oddfellow’s Casino – Potion magique

Vingt ans. Pas moins. Répétons-le une fois, au moins, pour en prendre toute la mesure : vingt ans que David Bramwell, seul maître à bord d’un vaisseau taillé par ses propres soins à la dimension de ses compositions étincelantes et méconnues, navigue dans les eaux les plus secrètes de la pop britannique. Depuis les rivages de … Continuer la lecture de « Oddfellow’s Casino – Potion magique »

Selectorama : Rustin Man

Après 17 années de silence radio depuis la sortie de son album avec Beth Gibbons, Rustin Man nous a gratifié de deux albums en l’espace d’un an. Enregistrés lors des mêmes sessions, ils se démarquent par des atmosphères différentes. Si Drift Code est un album dense et électrique Clockdust en est une variation plus aérée … Continuer la lecture de « Selectorama : Rustin Man »

Cinquante disques pour une décennie

Un air d’à-quoi-bonisme souffle sur nos casques : à l’heure où l’industrie parle en streams, où nos collègues de bureaux parlent en playlists et où le bloc unitaire et thématique de l’album semble attaqué autant par la technique que par la créativité, à quoi bon continuer les tops albums ? De plus, à quoi bon … Continuer la lecture de « Cinquante disques pour une décennie »