Brigid Mae Power, Head Above The Water (Fire Records)

C’est par la voix que se livre ici l’essentiel. Cette subtile incarnation celtique de l’art du décrochage qui suggère à merveille toutes les petites fêlures indicibles qui se nichent encore à la surface du squelette. Tout le reste n’est qu’accessoire et, d’ailleurs, tout le reste a presque disparu. Sur son deuxième album, The Two Worlds … Continuer la lecture de « Brigid Mae Power, Head Above The Water (Fire Records) »

Badly Drawn Boy, année 00

Il est des chansons qui, dès l’intro, vous font réaliser une impressionante culbute spatio-temporelle. Disillusion, l’un des singles extraits du pléthorique premier album de Badly Drawn Boy, The Hour Of Bewilderbeast, paru en l’an 2000, est de celles-là. Alors, dès que retentit le premier roulement de batterie, c’est un vendredi ou un samedi soir dans … Continuer la lecture de « Badly Drawn Boy, année 00 »

#45+2 : Unrest, A Factory Record (Sub Pop, 1991)

Ce soir, j’ai comme des envies de Marguerite Duras. Entendez-moi bien. Pas relire Le Ravissement de Lol V. Stein ou revoir Détruire, dit elle – encore que -, non plus me laisser aller à tout ce qui pourrait traverser votre esprit perturbé par 55 jours de confinement. Non, plutôt me trouver un(e) Yann Andréa et … Continuer la lecture de « #45+2 : Unrest, A Factory Record (Sub Pop, 1991) »

#35 : Stockholm Monsters, All At Once (Factory, 1984)

Sur un plateau de la balance, Virna Lindt, Attention Stockholm. Sur l’autre, les Stockholm Monsters. Brett Anderson et Suede n’ont pas été convoqués. Aller chercher l’exception suédoise en matière de stratégie sanitaire, le pays européen où le confinement n’est pas appliqué, où les écoles, les bars et les restaurants restent ouverts, où le port du … Continuer la lecture de « #35 : Stockholm Monsters, All At Once (Factory, 1984) »

Debbie Harry, Face it (Harper Collins)

Icône punk, sex-symbol, blonde atomique… Les clichés sur Debbie Harry sont aussi nombreux et inévitables que les innombrables représentations qui existent de son visage parfait. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussée à choisir ce titre, Face It, pour ses mémoires illustrées de photographies connues (celles de Chris Stein) et d’œuvres envoyées par les fans, conservées … Continuer la lecture de « Debbie Harry, Face it (Harper Collins) »