The Orchids

The Orchids
The Orchids / Photo : Michael Prince

C’était déjà parfaitement avouable à l’époque, c’est rétrospectivement encore plus flagrant, The Orchids étaient bien le groupe le plus classe, le plus doué et le plus génial jamais sorti du giron de Sarah Records, demandez donc à Stuart Murdoch ce qu’il en pense. Et c’est bien à cette source, autant que chez Felt ou Kaleidoscope (UK) que se sont abreuvés jusqu’à plus soif les disques de Belle And Sebastian.

La place nous manque pour un panégyrique complet, mais l’on se réjouit modestement qu’il ne se fasse pas encore à titre posthume puisque les écossais, depuis leur retour aux affaires en 2007 avec Good to Be A Stranger, suivi de The Lost Star (2010) et Beatitude#9, le dernier en date paru chez Acuarela en 2014, sont toujours là. Et quelques nouveaux morceaux dont nous avons pu avoir la primeur tracent à nouveau une ligne de cœur avec ce qui faisait la grandeur du groupe de James Hackett, cette élégance triste, cette délicatesse, proche du meilleur Lloyd Cole, pas loin de la grandeur fragile de Felt, non plus.

La récente double compilation Who Needs Tomorrow… A 30 Years Anthology parue chez Cherry Red l’an passé fera office de session de rattrapage express pour les plus distraits. Souvent produits par Ian Catt, qui allait devenir un collaborateur régulier de Saint Etienne, ces orchidées furent notre grand tourment romantique de teenager, et au vu de leur succès modeste à l’époque, je crois qu’on s’est toujours plus ou moins dit que leurs disques deviendraient des marottes à la rubrique « trésor caché ».

Retrouver le souvenir intact et merveilleux de leurs trois premiers albums (Lyceum en 1989, Unholy Soul en 1991 et Striving For the Lazy Perfection, 1994) dans notre chambre d’adolescent n’aurait pas suffi, et ce sera bien sur scène que nous les apprécierons, possiblement en adultes cette fois ci. Mais jamais vraiment tout à fait.

The Orchids joueront au Paris Popfest ce vendredi 21 septembre, et il reste quelques places ici :  https://bit.ly/2J1IeuE

 

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