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Yo La Tengo, This Stupid World (Matador)

Yo La Tengo, This Stupid World (Matador) Trente-cinq ans… Un bail, presque une vie d’adulte… Je me souviens parfaitement de ce disque (New Wave Hot Dogs, 1987), de cette pochette et de ce groupe au nom étrange, dont un ami, un peu plus âgé, mieux informé, me faisait chaudement la retape. À l’époque, estampillés « from Hoboken », Ira Kaplan et Georgia Hubley marchaient sur les brisées des Feelies, mais leur musique, quoique attendrissante dans ce qu’elle avait de primesautier, pour ne pas dire d’immature, restait contrainte dans sa gangue d’influences. Puis, les années ont passé, les albums se sont empilés, et peu à peu, sans vraiment faire de vagues, sans jamais générer beaucoup d’émoi, avec ce sens de la persévérance qui n’appartient qu’aux gens humbles, mais doués, Yo La Tengo a pris de l’épaisseur, de la moelle. Continuer la lecture de « Yo La Tengo, This Stupid World (Matador) »

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Climats #40 : Yo La Tengo, Nicolas Comment

Paris la nuit vue du ciel par la Nasa
Paris la nuit vue du ciel par la Nasa

Edith Piaf reprise en rocksteady, ce serait la promesse du retour du soleil ? Et la musique de Jonathan Richman protège-t-elle de la grêle ?

Climats met en avant disques et livres selon les aléas de la météo. Continuer la lecture de « Climats #40 : Yo La Tengo, Nicolas Comment »

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Climats #34 : Yo La Tengo, Erwin Blumenfeld

Peut-on écouter la voix de Calvin Johnson les jours d’orage ?
Et Josef K sans avoir lu Kafka, c’est toujours aussi bien ?

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Yo La Tengo, There’s A Riot Going On (Matador/Beggars)

Yo La TengoComment défendre les trois d’Hoboken face à ceux et celles qui les considèreraient comme le groupe le plus ennuyeux au monde ? Derrière cet intitulé volontairement barbare se cache pourtant un forme de reproche qui ne sera pas loin de dicter notre rapport à Yo La Tengo, groupe intime devenu d’une taille institutionnelle respectable et dont les nuances s’établissent depuis 1986 sur un non plan de carrière qui, si on l’observe sur le long terme, ne peut que forcer le respect. Et l’une des qualités de ces gens est précisément de n’être que réconfortants. Ce qui n’est à proprement parler, jamais chiant. Juste, en s’immisçant dans les interstices de notre besoin de consolation, le groupe arrive généralement à diffuser une sorte de vague tristesse combative sans vraiment s’y confiner, en laissant toujours la porte ouverte. À l’empathie, au combat, à une exaltation en demi-teinte, même.

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