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Marie et les Garçons, id. (Celluloid, 1980)

Comme de nombreux autres groupes français des années 60/70, Marie et les Garçons a publié peu de disques. Deux EPs de son vivant pour être exact : l’album Marie et les Garçons (1980) est sorti à titre posthume. Cette modeste discographie ne permet guère de mesurer l’influence du groupe lyonnais sur le rock francophone. Aux côtés des Olivensteins ou d’Asphalt Jungle, Marie et les Garçons représentent une idée du punk, esthète et ouverte. Cela leur a valu certaines inimitiés et réactions très négatives de la part du public, mais aussi une place dans nos cœurs aujourd’hui. Formé en 1975, au Lycée Saint-Exupéry, le groupe s’appelle initialement Femme Fatale, nom trouvé en urgence pour assurer la première partie des futurs Starshooter au concert de fin d’année du bahut. Leur blase définitif leur est suggéré quelques mois plus tard par Marc Zermati de Skydog. Il fait référence à la batteuse du groupe, Marie Girard, ossature de la formation aux côtés d’Erik Fitoussi et Patrick Vidal, guitaristes et compositeurs principaux. Continuer la lecture de « Marie et les Garçons, id. (Celluloid, 1980) »

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#21 : Material, Memories (Celluloid, 1982)

Material
Material, Skin deep.

Est-ce le fait d’avoir passé la journée d’hier juché sur une échelle, ou campé sur le toit à tenter d’anticiper les tuiles à venir, mais je sens ce matin l’esprit d’escalier qui me taraude. J’avais d’abord envisagé de vous entretenir de l’hétéronymie chez Fernando Pessoa et Will Oldham, puis de tirer sur le marabout de ficelle pour voir ce qui relie Eric & Ramzy, Richard Matheson et Diabologum, avant de redescendre d’au moins un échelon suite à la rencontre inopinée avec ce 45 tours jaune et rouge étoilé. Au-delà du symbole du pentagramme (Little Red Record ?), c’est surtout le bandeau dans le coin supérieur gauche de la pochette qui, en cette période de distanciation sociale, a fait mouche. Spécial frotti frotta ! Qu’est-ce qui leur a pris chez Celluloid ce jour là ? Coup de génie commercial de Karakos ou abus de mauvais retsina ? Continuer la lecture de « #21 : Material, Memories (Celluloid, 1982) »