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Olivier Mellano, Brendan Perry, Bagad’Cesson, No Land (World Village/PIAS)

Olivier Mellano Brendan Perry Bagad’CessonD’abord, remercier Robin Guthrie. Sans l’ex-Cocteau Twins (et producteur de Ignite The Sevens Cannons (1985), de Felt), pas dit que Brendan Perry aurait rencontré Olivier Mellano. Lequel planchait déjà sur une pièce instrumentale pour un bagad… La suite a coulé de source entre le Rennais et l’ex-Dead Can Dance.
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Younolovebunny

YounolovebunnyPuisqu’il s’agit dans ces pages d’opérer un retour au Do It Yourself, partons à la rencontre d’un authentique bricoleur qui ne tourne pas autour du pot au moment de faire de la musique.
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Elodie, Vieux Silence (Ideologic Organ)

ElodieAndrew Chalk et Timo van Luijk ont tous deux enregistré de très beaux disques d’une ambient contemplative et hypnotique, notamment en collaborant avec Christoph Heemann.
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Quicksand, Interiors (Epitaph)

QuicksandWalter Schreifels ne poste pas de photo sur les réseaux sociaux pour claironner qu’il entre en studio ou qu’il mange un grilled cheese. Du coup, on a beau suivre sa carrière de près, il parvient à nous surprendre constamment.
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The Other People Place, Lifestyles Of The Laptop Cafe (Warp)

The Other People PlacePlus de quinze ans après l’arrêt de leur carrière, Drexciya reste l’un des secrets les mieux gardés de Detroit, et en même temps, une des figures les plus importantes de la scène locale, celle qui a vu émerger ses pères fondateurs : les Belleville Three (Kevin Saunderson, Juan Atkins et Derrick May), Mad Mike et le collectif Underground Resistance, ou Jeff Mills, pour faire court. En dix ans (1992-2002), Gerald Donald et James Stinson, producteurs techno issus de la seconde génération, ont posé les bases d’une musique électronique subtile, hypnotique et incroyablement riche, sous une pléthore d’avatars, dont le plus fameux reste Drexciya.

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Grouper, The Man Who Died In His Boat (Kranky)

GrouperAlors qu’est réédité ces jours-ci l’un des monuments de Grouper, le sublime Dragging A Dead Deer Up A Hill, le prestigieux label Kranky fait enfin paraître une collection inédite de chansons de la divine Liz Harris datant de cette même année 2008. Il y aurait long à écrire sur ce qui fait le charme de la musique de cette enchanteresse : sa beauté mystique qui invite au recueillement, l’impression de proximité et d’intimité qui émane des quelques accords de guitares de ses partitions folk, ce drone envoûtant comme un fort parfum d’encens, sa mythologie de la solitude et d’un rapport singulier (et parfois monstrueux) à la nature. Et que dire de cette si paisible voix qui, à peine susurrée, emplit avec aisance l’espace sonore et l’imagination de l’auditeur… Comme la plupart des albums de Grouper, The Man Who Died In His Boat repose sur un concept – comme on dit laidement. Continuer la lecture de « Grouper, The Man Who Died In His Boat (Kranky) »

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Grouper – Dragging A Dead Deer Up A Hill (Kranky)

GrouperLa réédition en 2013 de Dragging A Dead Deer Up A Hill fera certainement figure, cinq ans après sa parution initiale, de non-événement. Cela conviendra à ravir à tous ceux qui veulent garder intime cette musique aussi subtile qu’essentielle. Surtout, il s’agira du plus bel hommage rendu à la musique de Liz Harris, elle-même empreinte de passivité, comme une ode au retrait, à l’inaction et aux sensations. On en voudrait presque à la chanteuse d’intenter un quelconque discours narratif, tant l’essentiel ici, relève du monde du suggéré. Bien avant qu’Animal Collective ne s’entiche de sa sensuelle évidence, la musique de Liz Harris méritait déjà l’attention. Elle s’était inventée tout un monde, une mythologie de l’étrange, où des créatures à demi-mortes se laissaient caresser par un vent métaphysique (Second Wind/Zombie Skin). Même si on l’imaginait alors comme une musicienne purement expérimentale, Liz Harris était déjà une artiste folk, en un sens bien plus proche de Vashti Bunyan que de Sunn O))).  Au milieu des années 2000, Liz Harris fait paraître un premier CD-R (Grouper) aussitôt suivi de Way Their Crept (l’autre chef-d’œuvre paru en 2005 sur Free Porcupine Society) qui reprend la plupart de ses titres. Continuer la lecture de « Grouper – Dragging A Dead Deer Up A Hill (Kranky) »